Pour que le commun, la communauté humaine retrouve son autonomie et sa pleine responsabilité, ses pleins droits et devoirs, pour que l’individu reconquiert sa capacité à agir il est impératif de sortir de l’infantilisation délégataire représentative. Avons-nous besoin et nécessité d’avoir des représentants ? des sachants et supérieurs qui exercent la décision en lieu et place de chacun-e. Qui possèdent un pouvoir supérieur aux autres, celui de légiférer, de produire du règlement et du code commun sans justement que le commun n’ait plus son mot à dire?
L’avénement d’une société enfin libérée des rapports de domination ne peu que remettre en cause l’existence même et le rôle du principe d’experts, qu’ils soient « élu » ou « technocrate ». L’organisation de la société ne doit que reposer ainsi sur l’exercice permanent du pouvoir direct des citoyens (l’être qui a droit de cité).
Toute les institutions doivent donc être ramenées à la simplification extrême dont la base de fonctionnement décisionnaire est le peuple souverain; la structure et ceux/celles qui en sont les agents ne peuvent avoir qu’un rôle d’étude et de proposition technique devant les décideurs directs que forme la communauté à tous les échelons géographiques : local, départemental, régional, national, international . Le peuple, pour le peuple, par le peuple.