apitherapie

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  • en réponse à : Qu’est-ce qu’agir ? #532
    apitherapie
    Participant

    Au niveau de l’individu, passer à l’acte est une affirmation de soi et nécessite de sortir de ses schémas mentaux de renoncement et de résignation, ou d’indifférences multiformes et de replis, de peurs aussi (ah les crédits qui tiennent par les « c.. » même ceux et celles qui se pensent et conçoivent comme subversifs voire révolutionnaires).
    L’être humain a été tant infantilisé :
    modèle éducatif, élections anti-démocratiques, relation hiérarchique de travail, …
    tout en voyant sur-valorisé son égo :
    société du spectacle, mise en scène de soi, jeu de mensonges comme norme sociétale, sur-consommation d’objets comme apanage de la réussite et d’un bien-être matériel illusoire
    qu’il est pris dans un maillage conceptuel normatif de soumission.
    Il serait judicieux de poser la question de l’action en tant que réappropriation de dignité humaine et de libération des schémas infantilisant en osant affronter et l’ennemi et ses propres peurs.
    Histoire de grandir mentalement.

    en réponse à : Faut-il abolir le salariat ? #531
    apitherapie
    Participant

    Le salariat est une relation spécifique de travail. Il en existe bien d’autres formes (coopératives, artisanats, associations,…) comme autant de « statut » d’homme/femme libre associés.
    Le salariat repose sur un contrat de soumission légalisé ou celui qui achète la force de travail (manuelle ou intellectuelle ou les deux) détermine le cadre, le lieu, le temps et la durée, la rémunération, les conditions-droits-devoirs de celui/celle qui se vend. On peu masquer cette réalité en évoquant la négociation (individuelle ou collective via les syndicats) ou encore en substituant aux mots signifiants (salariat, travailleur, salaire,…) des voiles idéologiques et mentaux tels : collaborateur (salarié), technicien de surface (balayeur), hôtesse de caisse (caissière), etc… mais la réalité est que le contrat de travail salarial est un rapport de force inégal. Celui qui possède les moyens de production ou d’échange possède la vie et le droit de vie et de mort.
    Non, l’entreprise n’est pas dans ces conditions une même barque pour tous ou chacun participerait à son développement, à la sauvegarde de l’emploi notamment pour les salariés en faisant des concessions au nom de la défense de l’emploi (CFDT et autres syndicats réformistes de co-gestion du capitalisme). L’entreprise de production privée est le lieu par excellence d’expression et de mise en oeuvre et de reproduction du capitalisme. C’est là que se manifeste, au premier degré cru, la lutte de classes (vilain terme honnis des classes dirigeantes de droite et sociale-démocrate).
    Là où justement il est indispensable de retirer le pouvoir aux actionnaires et possédants qui usent de leur capitaux accumulés par le vol de plus-value générée par les producteurs-salariés.
    Dans un « monde d’après » plus aucune entreprise ne devrait être privée et capitalistique mais la propriété collective de ceux et celles qui produisent les richesses de cette entreprise. Avec le corollaire des droits à la prise de décisions et à tout ce qui touche à l’organisation du travail et au partage de la plus-value. On appelle celà coopérative.

    en réponse à : Rompre avec la normatisation, se réapproprier l’espace culturel #529
    apitherapie
    Participant

    L’art et la culture sont indissociables pour faire civilisation, ils en sont le structurant sociétal car expression essentielle de la vie. Oublier cette racine de l’homo-erectus/homo-sapiens, ce pouvoir créateur de la manifestation de son existence, oublier ses sentiments et sa pensée exprimés par sa créativité: c’est nier ce qui fait société, humanité, civilisation.
    L’accès aux œuvres quelle qu’elle soit et quelle que soit leur lieu et mode de production est un bien commun de toute l’Humanité. Le refuser par désintérêt ou par choix sociaux et de gestion financière relève d’une pensée génocidaire, d’une idéologie suicidaire et morbide. Limiter la transmission des créations à des sphères dites « éduquées » c’est nier la créativité de 99% de la population humaine terrestre. C’est lui signifier violemment que l’expression de leur source d’émotions et de sensibilité, d’invention n’est pas de l’art. En occultant cet acte fondamental de vie et de partage il est loisible de figer la structuration sociale de la société, de favoriser la reproduction des castes et des pouvoirs.

    Inversement l’art et la culture son contributeur de dynamique pour remettre le monde à l’endroit. Non pas en tant qu’art utilitariste à fonction émancipatrice codifiée mais par la simple possibilité, la simple existence d’un espace appropriable par tous, par chacun. Un projet de rupture d’avec le modèle comptable et financier de l’existence, marchandisant tout énergie humaine créerait le dépassement des limites et des conformismes, autoriserait l’audace individuelle et collective, élargirait le champs des possibles, chacun-e pouvant alors vivre sa singularité culturelle.

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