Depuis 1990 la totalité de l'uranium est importé de l'étranger (Niger, Kazakhstan, Canada) par Areva. Il faut extraire 1 tonne de minerai, dans les pires conditions pour les mineurs et les populations locales (rejets atmosphériques de gaz radon et de poussières radioactives, 'eau contaminée, déchets de boues et de précipités, entassement de stériles uranifères radioactifs,...) pour obtenir seulement 1 à 2 kg d'uranium brut. Transformé sur place par des processus chimiques polluants il en restera 500 g d'exploitable en "yellow-cake". Direction la France par train puis bateau (via les ports de Hambourg, Cherbourg, Sète et Montoir) puis train pour Malvési (Narbonne) pour transformation chimique en tétrafluorure d'uranium (UF4) puis en route pour Tricastin- Pierrelatte pour "enrichissement" en hexafluorure d’uranium (UF6). 8 "incidents" ont eu lieu en 2011. Puis direction Romans/Isère pour fabriquer les 'assemblages ("crayons") pour les réacteurs atomiques.Après 3 ans d'irradiation dans les réacteurs et moultes rejets radioactifs : plutonium (pour la bombe), produits de fission et actinides mineurs, uranium235 qui serviront en partie à produire le terrible "Mox", celui de Fukushima, à Marcoule. Après 1 an sur place en piscinepour faire baisser la température extrème ces radionucléides sont dirigés vers La Hague. Nouvel entreposage en piscine d’une durée de trois à cinq ans pour une petite décroissance de radioactivité afin d'en extraire 1% ré-exploitable, le reste est conditionné en déchets radioactifs.
Les risques : mort, cancers et atrophies par irradiation ou contamination à toutes les étapes.
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